ACOFI, cabinet présent en région parisienne, se lance dans la mission bilan carbone ! Cyril Deschênes, associé au sein du cabinet et membre du CEG, nous explique dans cet épisode les tenants de cette stratégie.
ACOFI a fêté ses 45 ans en 2023. Le cabinet compte aujourd’hui 13 associés, et une centaine de collaborateurs répartis sur 5 sites en région parisienne.
Un cabinet que Cyril qualifie de « traditionnel ». Mais cela ne l’empêche pas de vouloir être « à la pointe des nouvelles missions », comme c’est le cas avec le bilan carbone.
On le sait : la Banque de France a comme objectif de long terme d’intégrer les critères de développement durable dans l’accès au crédit bancaire. Les entreprises de droit privé de plus de 500 salariés sont désormais soumises à l’obligation de réaliser un bilan carbone.
Sous l’effet du ruissellement, et notamment de la CSRD1, « on sait qu’il va y avoir un besoin à venir [des petites entreprises] », explique Cyril.
Fort de cette conviction, Cyril s’est formé en avril-mai 2023 à la technique du bilan carbone, auprès de l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC). Pour lui, le bilan carbone est un peu « la Rolls-Royce de la comptabilité carbone » : « L’idée, c’est d’arriver à maîtriser cette expertise technique-là pour ensuite la décomposer par strates auprès de nos clients TPE-PME ».
Un bilan carbone représente en effet une dizaine de jours de travail, et se monétise aux alentours de 10 000 euros. C’est un coût certain pour une TPE. Cyril veut donc partir de cette base technique pour mettre au point 3 à 5 strates d’offres plus légères, moins onéreuses, qui correspondent plus au marché des petites entreprises.
« Après avoir compté des euros, demain on va compter du carbone », aime à dire notre invité. L’exercice diffère cependant de la comptabilité par plusieurs aspects :
Une mission bilan carbone commence par une cartographie des flux de l’entreprise, au travers de 3 scopes :
Cyril envisage de confier à l’avenir les missions de calcul d’empreinte carbone (les fameuses missions plus « légères ») à des collaborateurs du cabinet. Une manière selon lui d’enrichir leurs missions au quotidien, et d’apporter des réponses à des candidats en quête de sens dans leur futur métier.
« On veut profiter de la période fiscale pour en parler aux clients et affiner le modèle », explique Cyril.
Merci Cyril ! Rendez-vous pris pour voir la suite de cette construction d’offre d’ici quelques mois.
Bonne écoute à tous !